Les ateliers informatiques et la solidarité cantonale à Chenac

Publié le par verite-chenac.over-blog.com

Jusqu’au 31 décembre, l’annexe de St Seurin  était un des points informatiques du canton, par l’intermédiaire du Centre Socio-Culturel du canton de Cozes. Depuis le 1er janvier, c’en est fini.


Le conseil municipal de Chenac-St Seurin d’Uzet a choisi de dénoncer la convention qui le liait depuis deux ans avec le Centre Socio-Culturel. Par cette convention, la municipalité mettait à disposition des locaux (annexe de la mairie, à St Seurin) pour permettre à des habitants de la commune et du canton de suivre des ateliers, comme c’est le cas à Cozes, Meschers, Mortagne.


Les raisons avancées par la municipalité pour mettre un terme à la convention : « ça coûte cher aux participants » et « ça ne sert à rien » (seuls propos tenus publiquement lors du conseil municipal du 21 novembre 2011).


Malheureusement la réalité est encore plus mesquine : Mme le Maire et son deuxième adjoint, M. Clément ont demandé formellement au Centre Socio-Culturel de remplacer la référente pour le Centre, Evelyne Delaunay.


Le centre Socio-Culturel n’ayant pas accepté d’ « obéir » à Mme le Maire et à son adjoint, la  municipalité a donc préféré dénoncer la convention.


Voilà un bon exemple de l’esprit de solidarité intercommunale et de partage qui anime notre conseil municipal et de ce qui motive ses décisions !


Pour être précis, rappelons que :
1) la mise en place de ces ateliers coûte à la commune la connexion Internet (un peu moins de 30 € par mois) et le chauffage de la salle, comme pour toutes les activités qui s’y passent.
2) Le coût pour les participants était de 10 € par trimestre + une adhésion au Centre Socio-Culturel de 10 € annuels.
3) La commune a bénéficié d’une subvention de 500 € de la Région couvrant totalement  l’achat d’un ordinateur portable.
4)  Evelyne Delaunay avait mis en place ces ateliers pour la commune, puis, les avait ouverts au Centre Socio-Culturel il y a deux ans.  Bien entendu, elle n’a été ni consultée, ni concertée, pas plus que les animateurs bénévoles qui donnent de leur temps depuis deux ans pour faire partager leur savoir-faire. Merci pour eux !

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