Diviser et discréditer...

Publié le par verite-chenac.over-blog.com

Voici, comme annoncé hier, le détail des corrections du compte rendu de la séance du 18 octobre qui ont été demandées par les conseillers Marcel Chevalier, Christian Cochain, Evelyne Delaunay et Alain Gousseland.

 

Nous vous rappelons que 11 corrections ont été demandées, 4 ont été acceptées. 2 sont des points de détail. Il reste donc cinq corrections qui n'ont pas été prises en compte dans le compte rendu final. C'est pourquoi les quatre conseillers d'opposition ont refusé de le signer.

 

Dans la colonne de gauche, les corrections demandées par les 4 conseillers :

A droite : le résultat obtenu dans le compte rendu officiel

 

Remboursement Loyer Thomas Sandrine

Mme Delaunay dit que « ce n'est pas grave, mais que ce n'est pas habituel. C'est pourquoi la trésorière a demandé une délibération du conseil municipal. » En tout état de cause elle insiste pour dire que « ça n'a pas à être mis sur le dos de la secrétaire de mairie, comme cela a été fait ».

 

Cela a effectivement été mis sur le dos de la secrétaire (commission Finances, bâtiments du 4 octobre. (NB. : Etaient également présentes deux personnes non élues, non membres de la commission des finances. La mise en cause de la secrétaire de mairie « C'est une erreur de la secrétaire » a donc été faite publiquement.)

 

Le compte rendu ne reprend cette modification que partiellement. L'idée qui est omise : si la trésorière a demandé une délibération, c’est parce que ce n’est pas normal. 

 

Monsieur Cochain demande à voir le bail, en vain.

 

Purement et simplement omis dans le compte rendu.

 

Acquisition bâtiment

M. Cochain demande où sont les devis. M. Clément lui répond qu 'ils existent.

Monsieur Philippe Labbé interpelle Christian Cochain en lui disant qu'il n'avait pas à s'occuper de demander des devis

 

 

 


 

Mme Delaunay s'offusque de ce que « ce nouveau document soit présenté en séance – le seul document joint à la convocation pour ce dossier est le compte rendu de la commission- et soumis au vote immédiatement ».   Elle proteste également de ce que le dossier « ateliers municipaux » rassemblant les devis ne soit pas accessible en mairie contrairement à ce qui lui avait été dit. Elle ajoute que « c'est un très bon exemple du fonctionnement qu'elle décrit depuis un certain temps ».

 

.

 

Les parties soulignées n’ont pas été retenues dans le compte rendu final. Pourquoi ? Parce que la réponse de M. Clément n'est pas assez convaincante ? ("Ils existent..." répété trois fois !). Il faut en conclure qu'il y a un peu de flou sur cette question des devis.

 

 

 

 

La partie non soulignée a été intégrée dans le compte rendu MAIS un mot a été ajouté : Elle proteste également de ce que le dossier « ateliers municipaux » rassemblant les devis ne LUI soit pas accessible en mairie contrairement à ce qui lui avait été dit.

 

Ce petit mot ajouté (par qui ?) : « ne LUI soit pas accessible » est peut-être  là pour laisser croire que les autres ont pu voir le dossier. Or Alain Gousseland, lui non plus, n’a pas pu l’obtenir malgré ses demandes. Diviser, discréditer… ! On voit le procédé.

M.Chevalier tient à préciser qu'il vote « oui », mais qu'il devait y avoir une deuxième commission pour affiner le projet et qu'il devait y avoir aussi d'autres devis. En conclusion la commission n'a donc servi à rien.

 

Le projet de compte rendu disait : « M.Chevalier tient à préciser qu'il vote « oui » car il reconnaît que ce n’est pas une mauvaise affaire. »

Il manquait l’essentiel : « La commission n’a donc servi à rien » On a refusé de l’ajouter.

Encore une fois : diviser et discréditer.

 

Maintien ou non de Mme Delaunay dans ses fonctions de 2ème adjointe

Mme DELAUNAY estime qu'elle n'a pas à prendre part au débat et quitte la salle en précisant : « Je crois, ou du moins j'espère, que chacun de vous connaît vraiment la situation et sait ce qu'a été mon travail. C'est la troisième fois depuis le début du mandat que le conseil municipal est érigé en tribunal pour me juger. Je vous laisse faire. »

 

La phrase en noir n’a pas été retenue. On voit bien pourquoi. Et pourtant, elle a été prononcée : tout le monde l’a entendue. Le problème, sans doute, c’est que cette phrase gêne.

 

Même chose pour le verbe faire, à la fin de la phrase. Ce n'est pas la même chose de dire "Je vous laisse" (Bye bye, je m'en vais, Ciao les amis) et "Je vous laisse faire" (Allez-y, faites votre besogne).

 

Tout le monde, dans la salle du conseil a entendu Evelyne Delaunay dire "Je vous laisse faire".

La haine c'est ça : manipuler les mots pour discréditer la personne qui les a prononcés.

Il ajoute qu’elle a peut-être également des torts,.comme tout le monde. Personne n'a jamais complètement tort ou raison, mais ce n'est pas une raison pour la destituer de ses fonctions. (M. Chevalier

Le projet de compte rendu disait : « M. Chevalier précise qu’il pense également que Mme Delaunay a été mise à l’écart mais déclare également que Mme Delaunay a peut-être également eu certains torts »

 

C’est la plus grosse ficelle de cette manipulation du compte rendu et la plus scandaleuse : on laisse entendre que M. Chevalier se désolidarise finalement de Mme Delaunay.

La correction de M. Chevalier n’a pas été retenue. Diviser, discréditer…

 

Le collectif Vérité-Chenac-St-Seurin-d'Uzet

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article